Madeleine Bloy-Souberbielle

Madeleine Bloy-Souberbielle
Biographie
Naissance
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Montrouge (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
Meudon (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Madeleine Marie Henriette Marguerite BloyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Violoniste, professeure de musique, compositriceVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Jeanne Molbech-Bloy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Édouard SouberbielleVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Léon Souberbielle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Otto Albert Tichý (beau-frère)
Christian Frederik Molbech (grand-père maternel)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument

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Madeleine Bloy-Souberbielle est une violoniste et compositrice française née le à Montrouge et morte le à Meudon.

Biographie

Madeleine Bloy-Souberbielle est née Madeleine Marie Henriette Marguerite Bloy le à Montrouge[1],[2]. Elle est la fille cadette de l'écrivain Léon Bloy[3]. Elle reçoit de sa mère, Jeanne Molbech-Bloy[4] — qui était la fille du poète danois Christian Molbech et avait étudié le piano à Copenhague —, sa première éducation musicale[3].

Madeleine Bloy étudie ensuite à la Schola Cantorum, entre 1911 et 1920, le violon avec Armand Parent et la composition auprès de Vincent d'Indy[3].

Le , elle épouse à Paris (4e arrondissement) l'organiste Édouard Souberbielle[5].

Comme compositrice, elle est l'auteure de plusieurs mélodies, dont un diptyque composé à l'été 1948, sur les poèmes Demain, dès l'aube… de Victor Hugo et La Babillarde d'Antoine de Baïf[6], disponible en édition moderne[7].

Elle professe le violon, s'adonne à la peinture et consacre des écrits à son père. Un entretien avec Michel Malicet est publié à la fin de sa vie dans les Cahiers de l'Herne, consacré à Léon Bloy[6].

Madeleine Bloy-Souberbielle meurt à Meudon le [2]. Elle est inhumée au cimetière de la ville[8].

Bibliographie

  • Alexis Galpérine, « Madeleine Bloy-Souberbielle », dans Association Femmes et Musique, Compositrices françaises au XXe siècle, vol. II, Sampzon, Delatour, (ISBN 978-2-7521-0240-9, présentation en ligne), p. 23-24.
  • Léon Bloy, Lettres à ses filles, Sampzon, Delatour, , 240 p. (ISBN 978-2-7521-0169-3, présentation en ligne).

Notes et références

  1. « Archives numérisées d'état-civil des Hauts-de-Seine, Montrouge, 1897, acte de naissance n° 64, vue 18/86 », sur archives.hauts-de-seine.fr (consulté le )
  2. a et b « Bloy », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. a b et c Galpérine 2014, p. 23.
  4. Alexis Galpérine, « Jeanne (Johanne) Molbech-Bloy », sur www.musimem.com, (consulté le )
  5. Alexis Galpérine, « Édouard Souberbielle », sur www.musimem.com, (consulté le )
  6. a et b Galpérine 2014, p. 24.
  7. Daniel Blackstone, « Madeleine BLOY-SOUBERBIELLE : Deux mélodies pour chant et piano. Delatour : DLT2417. », sur L'éducation musicale, (consulté le )
  8. « Léon Souberbielle », sur www.musimem.com (consulté le )

Liens externes

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