Chilon

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Chilon
Fonction
Éphore
- av. J.-C.
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
SparteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
PiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Hérôon de Chilon à Sparte (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Χίλων ο ΛακεδαιμόνιοςVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activités
Philosophe, poète, écrivain, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata

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Chilon de Sparte (prononcé /ki.lɔ̃/) ou Chilon le Lacédémonien (Χίλων ὁ Λακεδαιμόνιος, on trouve aussi la graphie Χείλων) est un philosophe considéré comme l'un des sept sages présocratiques. Il vivait vers l'an 600 avant J.-C., et fut éphore en 566. Il mourut de joie en embrassant son fils vainqueur aux jeux olympiques[1].

Citations

Attribution du précepte Gnothi se auton

Pline l'Ancien attribue à Chilon le fameux précepte « Connais-toi toi-même » gravé sur le fronton de l'oracle de Delphes[2].

Diogène Laërce écrit[3] : « Thalès est l’auteur du fameux « Connais-toi toi-même » qu’Antisthène dans son Livre des Filiations attribue à la poétesse Phémonoé, en déclarant que Chilon se l’appropria mensongèrement. »

Autres citations attribuées

  • « Connais-toi toi-même. »[4]
  • « Ne désire rien de trop. »
  • « La misère est la compagne des dettes et des procès. »
  • « Mieux vaut une perte qu'un gain honteux ; dans le premier cas, tu n'auras à t'affliger qu'une fois, dans le second, toujours. »
  • « Si tu es robuste, tiens-toi tranquille ; les autres te respecteront plus qu'ils ne te craindront.  »
  • « Que ta langue ne devance pas ta raison. »
  • « Des morts on ne dit que du bien ». En grec : « τὸν τεθνηκóτα μὴ κακολογεῖν ». En latin : « De mortuis nihil nisi bonum »
  • « Taire ce qu’il ne faut pas dire, bien employer ses loisirs, et savoir supporter l’injustice, voilà des choses difficiles. »[5]
  • « Si tu as subi une injustice, réconcilie-toi avec l’auteur ; si c’est un outrage, venge-toi. »[6]

Bibliographie

Notes et références

  1. Fabre d'Olivet 1991, p. VII.
  2. « D'un autre côté, on a donné même rang qu'aux oracles à Chilon, Lacédémonien, en consacrant en lettres d'or, à Delphes, trois de ses maximes, que voici : "Connais-toi toi-même ; Ne désire rien de trop ; La misère est la compagne des dettes et des procès. » (Pline l'Ancien, Hist. Nat., VII, 32)
  3. Diogène Laërce, Thalès, texte intégral.
  4. (fr) L'agression : une histoire naturelle du mal (1969), Konrad Lorenz (trad. Vilma Fritsch), éd. Flammarion, coll. Champs, 1983 (ISBN 978-2-08-123498-7), chap. XII, p. 213.
  5. Diogène Laërce : Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, livre I, § 69.
  6. Jean Voilquin, Les Penseurs grecs avant Socrate, GF Flammarion, 1964, p. 26.

Liens externes

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